Michel Abravanel avait commencé à patiner à 12 ans avec des camarades de classe à la patinoire Molitor, dans le XVIe arrondissement de Paris. Il avait pris sa première licence chez les Lions de Paris, en même temps que deux copains, avait d’être repéré par l’entraîneur de l’ACBB. Il s’y était rapidement développé, meilleur marqueur de son équipe cadet puis junior. En plus d’intégrer l’équipe première du club de Boulogne-Billancourt, il a été international junior et a participé à des stages des espoirs français à Gap, Füssen et Font-Romeu.
Très rapidement devenu entraîneur, Michel Abravanel avait aussi encadré des équipes de jeunes d’Amiens lors des premiers temps du club picard, alors qu’il n’y avait encore presque aucun club de plaine en dehors de région parisienne. En 1970, Abravanel avait aussi fait une tournée de trois semaines au Canada avec cinq autres stagiaires français (Maurice Chappot de Saint-Gervais, Christian Lamarre de Compiègne, Alain Letellier de Dijon, Thierry Monier de Paris et Patrick Sawyerr de Poitiers) en vue d’obtenir un grade d’entraîneur fédéral. Ils avaient visité des équipes juniors et universitaires.
Mais c’est surtout comme dirigeant que Michel Abravanel s’est fait connaître. Il a dirigé la section sports de glace (patinage et hockey) de l’ACBB dès 1969, et est ensuite devenu trésorier et président du club. Il était encore à ce jour le vice-président de l’ACBB omnisports chargé des questions statutaires et juridiques. Impliqué au comité directeur de la Ligue Île-de-France des sports de glace pendant 30 ans, de 1988 à 2018, il en a été successivement membre, trésorier adjoint, trésorier et enfin président pendant douze ans.
Parmi les multiples casquettes de celui qui aura connu toutes les fonctions, il reste à citer celle d’arbitre. Là encore, ce dirigeant bénévole a donné de son temps dans la durée comme membre du bureau, secrétaire général puis vice-président. Il fut impliqué dans la formation également dans ce rôle, en tant que superviseur.
Au sein des instances, Michel Abravanel était aussi le trésorier du Comité Régional Olympique et Sportif d’Île-de-France. Impliqué au sein de la Fédération Française des Sports de Glace (FFSG) après la scission du hockey, il en était président du Conseil Fédéral, l’équivalent d’un conseil de surveillance.
À son épouse Pierrette, à sa fille Sandrine, à son petit-fils Baptiste, à tous ses proches et à tous les amis de l’ACBB, Hockey Archives présente ses plus sincères condoléances.