Pour l’équipe de France de football aveugle, “le but du podium est clairement sur la table”.

Après le cyclisme, le goalball et l’équitation, le football à cinq sera joué aux Jeux paralympiques de Tokyo à partir du dimanche 29 août. Si la France a brillé dans ce domaine réservé aux déficients visuels et malvoyants en 2012, il a été absent de Rio en raison de sa disqualification en décrochant une médaille d’argent à Londres. Pression, revanche en 2016, ambitions pour le tournoi… franceinfo : Le sport rejoindra les joueurs et entraîneurs de l’équipe de France Gaël Rivière et Tusan Akpuwe.

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franceinfo : Sports : Comment se sentait l’équipe à quelques jours de l’ouverture des JO de Tokyo ?

Gale Rivière : Il y a des émotions dans nos têtes. Mais surtout, il y a beaucoup d’impatience. Nous avons tous vraiment hâte d’assister au tournoi, surtout avec le report d’un an du tournoi. J’ai passé les qualifications à partir de septembre 2019 (médaille d’argent au Championnat d’Europe) et cela a commencé à prendre du temps. Il n’y a qu’un souhait, c’est que le match commence.

Toussaint Akpuwe : Nous avons été préparés depuis longtemps et avons fait les ajustements nécessaires : Prêt. Il est temps d’agir maintenant. C’est l’état d’esprit du groupe.

Cette version du jeu est forcément particulière et il y a compétition en salles fermées. Comment voyez-vous ces conditions très particulières ?

Gale Rivière : Les Jeux paralympiques sont vraiment la compétition ultime pour nous et l’opportunité de jouer dans une arène vaste et épanouissante. Rivaliser sans spectateur est inévitablement triste, et l’absence des masses fera inévitablement mal. Mais on l’a vu pendant les JO, le huis clos n’a pas gêné l’enthousiasme et les bonnes performances autour des JO. Et c’est toujours un jeu, c’est un moment qui évoque forcément beaucoup d’émotions.

Toussaint Akpuwe : Puisque le tournoi est le moment de rencontre entre l’équipe et le grand public, il est clair que l’absence du grand public affectera la performance du joueur. On sait depuis longtemps que les Jeux Olympiques de Tokyo ont un goût particulier. Mais c’est à ce moment que la solidarité devient encore plus importante. Les équipes sont très sensibles à l’attention de leurs supporters, même en ligne. Nous savons que nous sommes suivis et soutenus à une distance de 10 000 km. Le sixième homme est si important que chaque message reçu apporte un bénéfice collectif.

Toussaint & nbsp; Akpweh a instruit les joueurs lors du match contre le Grand Prix mondial d'Argentine à Tokyo en mai 2021 (Benjamin MAIRE / Cecifoot France).Toussaint Akpweh a instruit les joueurs lors du match du Grand Prix mondial contre l’Argentine en mai 2021 à Tokyo. (Benjamin Mare / Cecifoot France)

Gale a évoqué la performance de l’équipe de France des sports collectifs. Est-ce que ce grand disque vous pousse à le faire ?

Toussaint Akpuwe : J’avais hâte de voir la performance des sports d’équipe au tournoi pour vouloir le faire nous-mêmes. Mais c’est vrai que nous avons la responsabilité de continuer à briller pour nous, et pour la France nous voulons faire comme n’importe quel autre sport d’équipe. Ils nous ont appris le chemin, et j’espère que cela nous porte chance.

Rivière Gale : Je ne vois pas la médaille française comme une pression supplémentaire, mais d’une certaine manière elle l’amplifie. Ces performances nous donnent envie de faire comme eux, c’est sûr. Toutes ces équipes nous ont montré la joie que nous pouvons ressentir. Mais nous savons que ce n’est pas fait à l’avance.

La France est revenue dans le tournoi après avoir remporté une médaille d’argent en 2012 et raté un tour de qualification en 2016. Ressentez-vous une pression particulière ?

Rivière Gale : Le tournoi est le tournoi ultime pour nous et nous voulons surtout réussir.Surtout parce que j’étais particulièrement déçu d’avoir raté la qualification du tournoi [en 2016].. Nous nous concentrons non pas sur l’optique de vengeance ou de reconquête, mais plutôt sur les raisons positives de le faire. Nous connaissons les avantages et les joies des médailles, donc aucune motivation supplémentaire n’est nécessaire.

Quels sont vos objectifs à Tokyo ?

Toussaint Akpuwe : Parce que je coache à nouveau l’équipe [depuis 2018], Mon but personnel et le but de la fédération était de relocaliser la France à une place légitime au niveau mondial.Bien démarrer au niveau européen [vice-champions continentaux en septembre 2019 à Rome]Maintenant, nous devons jouer à la compétition. L’objectif du podium est clairement sur la table et je veux revenir avec les meilleures médailles possibles. Si nous ne montons pas sur le podium, je pense que nous ne sommes tout simplement pas à notre place.

Rivière Gale : La médaille d’argent aux Championnats d’Europe a beaucoup fait dans le groupe après une période de doute. Nous voulions évidemment participer à nouveau au tournoi. Maintenant que j’y suis, je vais tout donner. Nous savons d’où nous venons, alors nous y allons en étant ambitieux et humbles.

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