La Première ministre Elisabeth Borne a défendu la réforme des retraites. “Je ne peux pas laisser dire que la réforme pénaliserait les personnes modestes, c’est exactement le contraire”, a-t-elle précisé.
Exactement le contraire
Samedi 14 janvier, Elisabeth Borne s’est exprimée sur la réforme des retraites au micro de France Inter.
Elle a défendu le projet du gouvernement en répondant aux critiques des partis et des syndicats qui ont annoncé que cette réforme touchera en premier lieu les salariés moins fortunés.
Ces derniers ont commencé à travailler plus tôt, rapporte Le Figaro. “Je ne peux pas laisser dire que la réforme pénaliserait les personnes modestes, c’est exactement le contraire”, a assuré la Première ministre. Le nouvel âge légal de départ à la retraite ne pénalisera pas les plus modestes
Les plus aisés auront le plus à décaler leur âge de départ
Selon la cheffe du gouvernement, la durée de travail des deux premiers déciles s’allongera le moins, autrement dit, les 20% des Français les moins fortunés. Elle a souligné que le troisième décile serait également “un peu” épargné. En revanche, “les 50% les plus aisés auront le plus à décaler leur âge de départ à la retraite”, a-t-elle noté.
Ce projet du gouvernement permettra, par ailleurs, de revaloriser les retraites via, notamment, la hausse du minimum à 85% du SMIC. Au total, 40% des Français les plus modestes bénéficieront en priorité de cette mesure.
Des critiques
Après la présentation de la réforme des retraites mardi, plusieurs syndicats et partis politiques ont critiqué le texte. Pour la CFDT, les pistes dévoilées par Elisabeth Borne sont “injustes”.
“Seuls les salariés les plus modestes, ceux qui ont commencé à travailler tôt, les salariés précaires vont payer cette réforme des retraites”, a dénoncé Yvan Ricordeau, secrétaire national du syndicat sur FranceInfo.
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